Fragilité et autres élégies
Portela y el gran poeta y traductor Lizandro. Z.D. Galtier
Galtier llevababa como ofrenda postreta el anillo de Öscar.L.de Lubicz Milosz.
Fragilité Sabine poema de Oscar Portela
Tu es l’ange. Ici, incarné.
Avec moi. Tu es mon abîme.
La beauté fragile qui détruit
Tout. Tes mains ne sont pas des Mains.
Ce sont les ailes légères que le vent
Agite sur la terre aride
Fiancée mes pleurs.
Si tu le savais, ce savoir aussi pourrait
Me détruire. Tu ne le supporterais pas.
Pas même un instant. C’est l’étendue
Où l’abîme cherche l’Éther et tous deux
Signent un nouveau pacte.
Mon cœur souffre. Comment un mortel
Pourrait-il le supporter ? En s’aveuglant.
Mais dans les ténèbres, je vois s’agiter
Tout ce qui sur ton passage révèle
La présence de l’Ange.
Ce fut impossible et le sera toujours supporter la
Mesure dans l’infini qui souffle ici
À mes côtés. Tu Es l’Insomnie.
Laisse ce mortel consumer
Ses peurs violacées et verse ses
Cendres en honneur de tes ailes.
2006-11-10
***
Questions poema de Oscar Portela
Après tant de temps. Le temps
Ne mesure rien. Après tant
D’attente. L’attente ne mesure rien. Rien.
Après tant de morts, de crucifixions,
De deuils, pourquoi te cherché-je, tu m’assassines,
Mon envoi douloureux, aiguillon de ma soif
Qui cède déj devant la recherche insatiable
D’une épine si cruelle, vaine question stérile
Sans mesure, part mon non-être déj , ici ni maintenant.
Pourquoi continuer alors ? Pourquoi ? Pourquoi
Te chercher comme l’asile où soigner
La peur de devenir ainsi, plongé dans la jouissance
Et exposé aux éclairs et la tempête où
Ma mère enfante, est-ce mon destin ?
Pourquoi me refuser, pourquoi te refuser quand
Le coq chante, bleu désir, blessure qui rachète ?
Pourquoi croire que le sommeil, la fuite féroce
De la meute qui m’aima un jour, me sauvera
De tant de deuil, de désolation et de vie ?
Pourquoi te croire mort, pourquoi la soudaineté
De ta paix donnerait-elle la tranquillité et la paix mon âme ?
Et je continue de m’interroger pendant que tu
M’enfouis dans une brume dense.
***
Ce qui est dit poema de Oscar Portela
Simulacre d’une mer évaporée.
Et les navires échoués
Comme des corbeaux dans un désert cruel,
Pas imaginaire. Personne ne pourra assécher
La mer quand le désert est la demeure
Où tu habites et le langage
Où tu loges est le sable que le vent
Efface maintenant. Il n’y a rien dire
Ni ajouter, les titans
L’ont fait et de nous demeure
Seulement l’écho d’un mystère entaché.
Nos formes fragiles dans le désert
Prennent des formes grotesques quand
Arrive le crépuscule : pas d’hymnes ni d’élégies
Pour les Dieux déj morts et celui
Qui tente le chant est seulement un spectre.
oOo
Fragilidad a Sabine poema de Oscar Portela
Eres el Ángel. Estas aquí, encarnado.
Junto a mí. Eres mi abismo.
La frágil belleza que lo destruye
Todo. Tus manos no son Manos.
Son las Ligeras Alas que el viento
Agita sobre la tierra árida
Desposada a mí llanto.
Si lo supieras, ese saber también podría
Destruirme. Ni un instante siquiera
Podría soportarlo. Es el ámbito
Donde el abismo busca el Éter y ambos
Sellan un nuevo pacto.
Mi corazón estalla. ¿Como un mortal
Podría soportarlo ? Encegueciéndose.
Pero en tinieblas veo estremecerse
Todo lo que a tu paso siente
La presencia del Ángel.
Imposible fue y será soportar la
Medida deste infinito que sopla aquí
A mi lado. Insomnio Eres Tú.
Deja que éste mortal consuma
Sus temores violáceos y vuelque sus
Cenizas en honor de tus Alas.
2006-11-10
***
Preguntas poema de Oscar Portela
Después de tanto tiempo. No es medida
El tiempo. No lo es. Después de tanta
Espera. No es magnitud la espera. No lo es.
Después de tantas muertes, crucifixiones,
Duelos, porque te busco así, tu mi asesina,
Mi doloroso envío, el acicate de mi sed
Que cede ya a la búsqueda insaciable
De tanto cruel espino, vana pregunta estéril
Sin medidas, salvo mi ya no estar, aquí ni ahora.
¿Porque continuar entonces, porque, porque
Buscarte como el asilo con que curar
El miedo de estar así, bañado en goce
Y expuesto a rayos y tormentas con que
Parió mi madre esta mi suerte ?
¿Porque negarme, porque negarte cuando
El gallo canta, azul deseo, herida que redime ?
¿Porque creer que el sueño, la feroz huida
De la jauría que una vez me quiso, me salvará
De tanto luto, desolación y vida ?
¿Porque creerte muerte, porque el repente
De tu paz daría sosiego y paz al alma mía ?
Y sigo preguntándome entretanto me
Envuelve densa bruma.
***
Lo dicho poema de Oscar Portela
Simulacro de un mar evaporado.
Y encallados los buques
Como cuervos en un desierto cruel
No imaginario. Nadie podrá secar
Un mar cuando el desierto es la posada
Sobre la cual moras y el lenguaje
En que posas es la arena que el viento
Ahora borra. No hay nada que decir
Ni que agrega ,los titanes
Lo han hecho y de nosotros queda
Solo el eco de un misterio manchado.
Nuestras frágiles formas en el desierto
Toman formas grotescas cuando
Llega el crepúsculo : Ni himnos ni elegías
Para Dioses ya muertos y aquel
Que intenta el canto es solo espectro.